La poète Meena Kandasamy, l’autrice française Maylis de Kerangal, la chorégraphe Gayatri Shetty et l’artiste française Johanna de Clisson font partie des 34 artistes et professionnels de la culture indiens et français sélectionnés pour la troisième édition du programme de résidence Villa Swagatam.
Pour sa troisième édition, cette initiative, menée par l’Institut français en Inde, vise à favoriser le dialogue interculturel et la collaboration artistique entre créateurs français et sud-asiatiques. Les résidents sélectionnés passeront entre un et trois mois dans des espaces de résidence partenaires en Inde, au Bangladesh, au Sri Lanka et en France. Le prochain cycle de résidences se déroulera d’août 2025 à août 2026.
« La traduction est une forme de transformation, et je veux découvrir ce que devient ma poésie lorsqu’elle respire en français. J’espère également profiter de cette résidence pour créer de nouvelles œuvres, en laissant le paysage et son esprit de résistance inspirer une voix poétique renouvelée », a déclaré Kandasamy, qui se rendra au centre littéraire Maison de la Poésie, à Nantes, en France, dans un communiqué. De même, Johanna de Clisson, céramiste, designer et directrice artistique française connue pour explorer la relation entre le minimalisme, l’architecture et les matériaux tactiles, est impatiente de découvrir comment la terre rencontre les textiles, tandis que la céramique et le tissage ne font plus qu’un, lors de son séjour à la Nila House, à Jaipur. « Formée dans un contexte européen où le minimalisme, les lignes sobres et la prédominance du blanc occupent une place centrale dans mon travail, je souhaite initier un dialogue entre ces deux univers esthétiques. Mon projet à Nila House sera axé sur le mélange des cultures et des savoir-faire », a-t-elle ajouté.
Parmi les autres résidents sélectionnés figurent l’écrivain Ruchir Joshi, la critique d’art Sukanya Deb, l’artiste visuel Sajid Wajid Shaikh, le poète Selim-a Atallah Chettaoui, l’illustrateur Daniele Pasin et la poète Monia Ben Romdan._The New Indian Express